L’atteinte d’une performance énergétique de niveau RT2012-50%, Bepos E3C1, se réalise notamment grâce aux solutions préconisées par Cap Terre. «Nous avons notamment proposé un système innovant de protection solaire passive et fixe sur les vitrages, qui permet d’assurer une meilleure gestion du confort thermique, de limiter les besoins en climatisation et chauffage, de réduire l’empreinte carbone du bâti, et de minimiser la contrainte de maintenance» précise Stéphane Lebreton, chef de projets au sein de Betom Ingénierie.

Sur les recommandations de Cap Terre, l’équipe de maîtrise d’œuvre a également opté pour la pose de panneaux photovoltaïques et de protections solaires sur les puits de jour en toiture, la mise en place d’une GBT, de ballons thermodynamiques et chauffage/climatisation et ventilation par Rooftops, validé le principe d’une végétalisation extérieure qui ancre le projet dans une esthétique paysagère en même temps qu’elle apporte un îlot de fraicheur.

Sur l’aspect structurel, Betom Ingénierie a apporté son concours pour la mise en œuvre d’une composition articulant poutres en béton pré-contraint de grande portée pour la salle polyvalente et poutres en bois lamellé-collé pour les salles d’étage, ainsi que pour la mise au point, avec Sopreco, de la vêture en béton matricé. Le positionnement discret des installations techniques en toiture, facilement accessibles, facilite la maintenance en même temps qu’il sert l’expression architecturale.

Il est également à noter que l’ouvrage, incluant démolition et reconstruction, a été réalisé en une année. Une performance relevée grâce à la dynamique que porte un marché en conception-réalisation. « Ce mode de fonctionnement permet d’associer les entreprises dès la phase de conception. Cela favorise une meilleure prise en compte des réalités techniques et financières, tout en s’appuyant sur une expertise de terrain. Il y a un vrai travail collectif entre les entreprises, les architectes et les bureaux d’études. La dynamique du projet est renforcée: les échanges sont plus fluides, chacun est pleinement acteur, et cela permet d’avancer avec plus de réactivité. Les études gagnent en précision, les prescriptions sont mieux adaptées, et on anticipe plus facilement les points sensibles» souligne Stéphane Lebreton.